Un voyage au Canada trottait depuis longtemps dans nos têtes. Mais quelle destination ? Combien de temps ? Et surtout quand y aller ? C’est finalement une méga bonne offre de billet d’avion qui aura été le déclencheur de notre départ. 140€ par personne l’aller / retour au mois de mai. Oui j’ai bien dit 140€ pour faire l’aller / retour ! Et le tout avec Air Canada. Plusieurs villes étaient alors disponibles. La bonne réputation de Vancouver a fait le reste, devenant la destination la plus évidente. En quelques minutes le départ est planifié et les congés posés.
L’idée était de passer des vacances peu reposantes pour explorer au mieux la Colombie-Britannique. Avant le départ, nous avons réservé une voiture de location et nous avons anticipé l’ensemble de nos points de chute, une auberge dans le centre de Vancouver, un chalet à Whistler, et plusieurs AirBnb sur l’île de Vancouver. Avant même de partir, l’ensemble du séjour est plutôt bien calé. Au programme pour le coeur de ce séjour, trois jours de Kayak avec camping dans les Broken Group Islande
À l’aller comme au retour, nous avons pris l’avion à l’aéroport d’Amsterdam. Il s’agissait de la condition pour profiter du tarif de 140€ par personne pour faire l’aller / retour. Pour nous y rendre, nous prenons l’option d’un train. Aujourd’hui les TGV au départ de la France / Bruxelles sont relativement rapides.
Sur la route, nous faisons une escale à Toronto. Cette correspondance était la seule disponible et une très bonne alternative durée de voyage/coût/confort.
12h30 après avoir décollé de Paris, nous voici donc arrivés à l’aéroport international de Vancouver. À l’arrivée, nous avions étudié la possibilité de prendre le train qui rejoint le centre de Vancouver. C’est finalement un ami qui habite sur place qui vient nous chercher. Une grosse demi-heure. C’est le temps qu’il nous a fallu pour rejoindre notre auberge dans le centre de Vancouver. Nous n’y passerons qu’une nuit puisque dès le lendemain, nous récupérons une voiture de location pour quitter Vancouver que nous reviendrons visiter à la fin de notre séjour.
La première journée a été essentiellement consacrée à découvrir Vancouver. Au programme une location de vélo pour parcourir les grandes distances nécessaires pour passer d’un spot à un autre.
Comme pour beaucoup de grandes villes, en faire la visite en vélo est une bonne alternative lorsque l’on dispose de peu de temps. Vancouver est de surcroit particulièrement adapté aux cyclistes. On peut ainsi passer en quelques coups de pédales du calme de Stanley Park et de ses grands pins à l’effervescence du marché de Granville. Guidés par nos amis et le loueur de vélo, nous traçons un itinéraire réalisable sur une journée. Il nous permet de découvrir quelques-uns des endroits les plus agréables de Vancouver.
Depuis 2016, Vancouver propose des vélos en libre-service pour lesquels il faut débourser un forfait journalier puis payer chaque demi-heure d’emprunt. Même pour une petite journée, les tarifs ne sont pas très avantageux. Privilégier la location chez un loueur qui vous prendra 20$ à 30$ en fonction du temps de location dans la journée. Pour notre part, nous avons trouvé un loueur très sympathique qui a pris le temps de nous remettre et de nous expliquer une carte, de nous installer correctement sur des vélos tout neufs. Il s’agissait de l’agence Yes Cycle Ltd sur Burrard Street. Service et accueil très sympathique.
Après une grosse journée de découverte de la ville, nous prenons le ferry au départ de Waterfront pour rejoindre “Lonsdale Quay Sea Bus Terminal”. À quelques minutes du terminal de ferry, nous récupérons une voiture de location. Installés confortablement, nous attaquons les 2 heures de route qui nous permettent d’atteindre Whistler, un petit village de montagne qui accueilla les épreuves nordiques des Jeux Olympiques de Vancouver en 2010.
A l’arrivé, nous nous isntallons au coeur de la station dans un charmant appartement avec une vue incroyable sur les sapins ! Whistler est un bon coup de coeur. En hiver, cette petite ville doit être un paradis pour les skieurs qui peuvent désormais profiter des installations créées en 2010. Son domaine skiable “Blackcomb” est l’un des plus grand et des plus réputés domaines au monde.
Ambiance totalement différente pour nous aujourd’hui puisque la neige à laissé place aux activités en plein air. VTT, golf, et pour notre plus grand plaisir, de magnifiques rando. Au programme : des sapins gigantesques, des étangs bleu azur, ours bruns, reliefs démesurés. Pour moi qui suis amoureux de la montagne, ici tout est rassemblé pour s’en mettre plein les yeux !
Cette île est séparée du continent par un détroit naturel qui oblige à s’y rendre par voie aérienne ou maritime. Nous avons profité de la fréquence des ferrys entre West Vancouver et Nanaimo (l’une des principales villes de l’île) pour faire la traversée.
Nous avons dû laisser de côté la ville de Victoria faute de temps. Nous avons en effet largement sous-estimé les durées de trajet et il a fallu faire des choix. Voilà une bonne raison de revenir.
Les broken groups Islands est un groupement d’une centaine d’îles, d’îlots et de formations rocheuses. Ils sont situés dans le parc national Pacific Rim en Colombie-Britannique, au cœur du Barkley Sound. Cette année, j’ai eu le privilège de les visiter et je peux vous dire que cette destination en vaut le détour.
Réservée trois mois plus tôt, nous attendions ce moment avec beaucoup d’excitation. Nous partons avec un guide qui connait la région. C’est lui qui nous fournit le matériel et s’occupe de la logistique : le bateau pour rejoindre les îles, les kayaks, la nourriture que nous consommons sur place, la cuisine pliante, les tentes et le matériel de dodo.
Pour voir les îles qui forment les Broken Group Islands, les moyens de transport les plus courants sont le Kayak et le Canot. Moi, j’ai choisi la première option, une expérience que je peux qualifier d’inédite. J’ai apprécié ce baptême un peu spécial. Pour découvrir toutes les facettes de ce groupement de terres, il faut partir de l’île de Gibraltar. Ensuite, il faut rejoindre un des 7 campements qui se trouvent sur les îles Clarke, Gilbert, Willis, Turret ou Hand. La visite de ces sites est règlementée. Le nombre de campeurs ainsi que la durée du séjour sur chacun d’eux sont limités. S’il n’y a plus de place disponible, il faut trouver un autre campement et il est interdit de rester au même endroit pendant plus de 7 jours.
De retour à notre auberge au centre de Vancouver, nous reprenons la visite de la ville là où nous l’avions laissé :
Compte tenu du temps, nous n’avons pas pu profiter d’aller voir un match de hockey sur glace pour soutenir les Canucks, l’équipe de hockey de Vancouver qui jouait à domicile au Rogers Arena. On dit que l’infrastructure du stade avec ses écrans géants est aussi impressionnante que les matchs eux-mêmes et garantit de passer une excellente soirée. Dommage. Ce sera pour une prochaine visite.
Et ce fut déjà l’heure de refaire nos valises pour rentrer. Ces 10 jours en Colombie-Britannique sont passés trop vite. Alors que nous avons exploré Vancouver, passé du temps sur la côte et sur l’île de Vancouver, il reste encore à découvrir l’Est de cette province et, pourquoi pas, s’aventurer encore plus au Nord.
La location d’une voiture à l’extérieur de Vancouver est incontournable, la plupart des sites naturels sont difficiles à joindre en transports en commun.
Le mois de mai est une période plutôt propice pour profiter de Vancouver et de ses alentours. Le thermomètre aura été plutôt agréable, hormis en altitude, dans la neige, évidemment. Bien que la météo n’ait pas été un réel problème, pour notre prochaine visite, nous viserons l’été afin de profiter d’une nature encore plus vivante.